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Et vous, vous êtes plutôt quoi (Partie 1) ?

Nous parlions du combat, précédemment, et des différentes méthodes que l'on peut retrouver lors des jeux de rôles grandeur nature. Utilisant des répliques d'armes en mousse, parfois fortement réalistes, reste à savoir lesquelles elles sont, et quels avantages et inconvénients chaque famille pourrait posséder. Nous allons nous focaliser ici sur le matériel adapté pour les corps-à-corps (arbalètes, arcs et autres armes à poudre, ce sera pour une prochaine fois), notamment en ce qui concerne le couple fort souvent croisé : le duo arme à une main/bouclier. Il propose plus de spécificités qu'on l'entend, selon ladite arme utilisée, et ledit bouclier.


L'épée, bien évidemment, va vous donner une allonge tout à fait correcte, et permettra de dévier la lame de l'adversaire. Choix classique, vous pouvez aussi faire preuve d'originalité, par exemple avec une masse. Souvent boudée par les joueurs, à cause d'une taille n'excédant guère les soixante-quinze centimètres, elle est pourtant redoutable (et c'est bien pour cela que l'on en équipait les milices il y a fort longtemps). D'une utilisation très simple, le fait de connaître sa faible portée vous évitera de vous exposer inutilement, mais surtout, lorsque, avec votre bouclier, vous vous battrez dans un milieu étroit (ruelle, antichambre...), vous pourrez out simplement bloquer votre adversaire, et lui infliger les pires tourments, de façon bien plus expéditive avec une arme relativement courte, une arme longue pouvant vous gêner (ce que vous ne manquerez pas de constater chez votre opposant). Néanmoins, la fuite, ou plutôt le repli stratégique est plus qu'envisageable dans les milieux ouverts. Reculez tranquillement en déviant les coups, jusqu'à pouvoir atteindre l'encadrement d'une porte (forçant l'adversité à présenter ses membres un par un), ou votre propre campement.


La hache à une main, aussi relativement courte, permet de crocheter l'arme, voire le bouclier de votre adversaire. En fonction des règles de sécurité de l'événement auquel vous participez, vous pouvez ainsi désarmer votre ennemi, ou jeter son bouclier au sol (ce dernier cas de figure nécessitant bien évidemment un feu vert de l'organisation). Si ce dernier n'a pas pris le soin d'emporter une arme secondaire, vous pourrez vaincre sans sourciller.


Qu'en est-il du bouclier lui-même ? A manipule ou à poignée, il dépendra de votre style. Dans le premier cas, on le maniera surtout à l'offensive, notamment si vous occupez la fonction de tirailleur, harcelant sans cesse les lignes qui vous sont opposées en bataille, flanquant alors les archers. Souvent de taille modeste (guère plus d'une soixantaine de centimètres), son utilisation provoque rapidement une lourdeur dans le bras, autant le destiner, donc, à l'assaut !



Les autres modèles, à poignée (ou énarme) sont fixés à votre bras, voire à votre dos si le bouclier est muni d'une guige (ou guiche, longue courroie vous permettant de le porter dans votre dos). La plupart du temps d'un gabarit plus important, on les observera particulièrement en première ligne, pour dévier les flèches ou les frappes des vougiers ennemis. Dans un cas comme dans l'autre, un bouclier vous permettra de vous protéger du soleil ou de la pluie, en cas de discours ou de palabres du chef de camp...


Pour ce qui est des coups de bouclier, rares sont les événements qui les autorisent, bien que cela soit parfois le cas. Priorisez la sécurité avant tout, si vous n'êtes pas sûr d'une action, ne l'accomplissez pas ! Faites vous votre avis, testez en un : https://www.chaumiere.org/boucliers


Et VOUS, vous êtes plutôt quoi ?


Lady Anceline

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